Cette situation que nous décrivons est bien réelle. Elle met bien des Managers dans l'embarras. La raison ? Une visibilité floue sur leur aire de responsabilité qui ne leur donne qu'une faible marge de manœuvre, et au finish, un impact bien en-deçà de leurs objectifs, sans parler des retards. Si seulement ils pouvaient disposer de la bonne information, en temps opportun, pour prendre les bonnes décisions par le biais d'actions préventives et/ou correctives !

 

Cette réalité impacte aussi bien des collaborateurs qui sont - en partie - la source de leurs déboires. Pour peu qu'il faille chercher une information, compiler des données, analyser, répondre à une requête de leur hiérarchie dans un temps T... Et c'est le parcours du combattant qui s'enclenche avec des chronos qui explosent ! L'humeur et l'ambiance de travail ? On en parle plus.

Pour tenter de résoudre cet imbroglio, plus réel qu’il n’y paraît, les organisations investissent sur divers outils développés dans des sphères aux réalités macro et socio-économiques différentes des nôtres et qui ne s’adaptent pas toujours à nos marchés. En vérité, ceci n’est que la partie visible de l’iceberg : les collaborateurs souvent mal formés à ces outils pour la plupart complexes – et l'organisation ne pouvant se permettre le luxe d’un service après-vente local lui-même limité, très coûteux et qui s’affaire plus à de la représentation commerciale – éprouvent le besoin de retourner vers leurs tableurs ou bases de données muettes desquels ils se sentent plus à l’aise. Au final, les résultats sont identiques à ceux précités : visibilité floue, résultats en-deçà des perspectives et surtout, grosse perte de temps et d’argent.

Prenons l’exemple des logiciels Office présents dans la quasi-totalité des ordinateurs en environnement professionnel :

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• Combien de collaborateurs continuent d’utiliser les mêmes fonctions basiques présentes dans ces logiciels depuis plus d’une dizaine d’année, et continuent d’ignorer l’immense potentialité dont ils regorgent ? 

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• Combien de collaborateurs perdent une journée de travail pour avoir buté sur une fonction ou ne sachant pas comment faire pour optimiser un travail par manque de maîtrise de l’outil ? Peut-on imaginer le temps perdu pour un utilisateur à se détourner de son cœur métier et celui qu’il fait perdre à son employeur chaque fois que le cas se répète ? 

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• Combien d'organisations possèdent des unités délocalisées qui continuent de travailler à l’ancienne, qui veulent moderniser mais ne le peuvent pas du fait des coûts exorbitants que cela entraînerait ? Sans doute aussi parce que là n’est pas leur vocation ! Elles sont obligées de faire avec les moyens du bord quand bien même la volonté ne manque pas. Au demeurant, il est cher pour ces dernières d’ébranler un processus de recrutement et d’intégration pour trouver un employé supposé plus adéquat... dont rien ne présage qu'il restera suffisamment longtemps pour amortir ses coûts de recrutement et formation.

Enfin, le service informatique, quand il existe, réunit essentiellement des compétences techniques comme la gestion du réseau et de maintenance informatique et beaucoup moins celles de spécialistes des puissants outils bureautique ou de développement de logiciels adaptés, spécifiques à l'entreprise ou à l'organisation. Ce qui le borde à une mission de support basique aux utilisateurs et n’offre guère plus à ces derniers de meilleures perspectives dans leur cœur métier.

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